Ce matin-là, le coup de heurtoir sur la porte de la demeure familiale sonne le glas pour Gabrielle de Miremont, jusqu'alors inatteignable, figée dans ses certitudes et sa foi inflexible. Un gendarme lui annonce la mort de son fils cadet, son enfant préféré, le père Pierre-Marie, sa plus grande fierté. Gabrielle ne vacille pas. Son monde s'est déjà écroulé quelques semaines plus tôt, lorsque le journal local a révélé un scandale pédophile dans sa paroisse. Révoltée par cette calomnie, elle a entrepris des recherches. Des recherches qui vont signer sa perte. Ou sa résurrection. Je suis la maman du bourreau raconte avec subtilité et justesse l'effroyable chute d'une femme meurtrie par la culpabilité. Un portrait dérangeant, qui touche au cœur, et rend un hommage vibrant à ceux qui osent affronter et dénoncer l'innommable.